Une fois l'audit finalisé, charge au responsable de définir une charte de
nommage pour les cas standards qui sera adossée à un système de remontée des
demandes métiers. Le chargé de gestion des noms de domaines devra identifier les
besoins qui nécessitent réellement un nom de domaine, tout en envisageant éventuellement
un politique plus souple en ce qui concerne l'utilisation des sous domaines. Il
devra également identifier les entités de l'entreprise habilitées à décider d'un
enregistrement et mettre en place, au besoin, un processus de validation interne.
"L'important est de rester souple dans les règles pour ne pas freiner l'activité
inutilement tout en acceptant de décentraliser une partie des décisions", précise
Thomas Fourdin.
Le responsable du portefeuille de noms de domaines aura pour mission d'en suivre
l'évolution, en particulier au moment des expirations pour ne pas perdre des
noms de domaines stratégiques ou, à l'inverse, les renouveler inutilement. Charge
à lui de surveiller l'évolution des usages. Les prochains défis à relever concernent
actuellement l'arrivée dès fin 2007 de l'extension .asia et la mise en place progressive
des noms de domaines IDN, c'est-à-dire en alphabets natifs et pouvant comporter
des caractères accentués.