L'idéal est d'être en mesure de montrer un échantillon du site définitif. En d'autres termes, de finaliser le site, mais sur une partie de l'offre ou du service seulement. Sur cette partie, il faut donc avoir travaillé l'architecture, le back office, la navigation, l'interface, les fonctionnalités, etc. L'état de l'art des technologies (Web 2.0, open source…) fait qu'aujourd'hui, ceci peut être réalisé à moindre coût. Surtout s'il y a un ingénieur dans l'équipe. Le mythe de la start-up créée dans un garage fonctionne toujours !

 

"Avant la bulle, on voyait beaucoup plus de Powerpoint companies, des entrepreneurs qui arrivaient simplement avec des maquettes sous Powerpoint, car à l'époque on ne pouvait pas faire un site sans acheter trois ou quatre licences onéreuses. Aujourd'hui, pour valider un concept on peut facilement utiliser des technologies à faible coût. Les prix ont tellement baissé que si l'équipe n'est pas capable de montrer quelque chose, c'est très mauvais signe", analyse Pascal Mercier.

 

En termes de fonctionnalités, il faut en prévoir un minimum. Evidemment, les dizaines de fonctionnalités imaginées par les entrepreneurs quand ils créent leur site ou leur solution ne seront pas toutes présentes dans le prototype. Quatre ou cinq suffiront pour donner du grain à moudre aux investisseurs. Pae exemple, pour un site e-commerce, une offre succincte et un processus de commande fonctionnel (back office compris) sont le principal.

 

La forme est plus ou moins importante selon le type de site ou de service. Pour tester une interface, il peut être avisé de construire une maquette non fonctionnelle, destinée uniquement à réaliser des tests d'ergonomie.

 


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