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L'idée de vendre son entreprise naît souvent d'un appel du pied d'un éventuel acquéreur qui soumet une offre. Si la perspective de faire fructifier ses efforts est toujours attrayante, encore faut-il être réellement convaincu de sa volonté de passer à autre chose. Car engager un processus de vente est coûteux pour l'entreprise, ce n'est pas anodin. Pas question de finalement décider de faire marche arrière la veille du closing de l'opération.

 

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Vincent Paul-Petit, Ernst & Young
 

Paraître déterminé facilitera en outre l'opération. "Si les acheteurs ne comprennent pas bien pourquoi le cédant veut vendre, la confiance nécessaire est difficile à installer", explique Vincent Paul-Petit, associé responsable de l'activité corporate finance d'Ernst & Young. Savoir soit même répondre à la question : "pourquoi veux-je vendre ?", la première question que posera un acheteur, est un bon test.

 

La deuxième question à se poser est de savoir ce que l'on vend. Si la société en est à ses tout débuts, presque sans revenus, elle ne pourra vendre qu'une perspective qui se traduit dans un business plan. Autrement dit, rien de bien solide. Difficile alors de trouver un acheteur dans ces conditions. Cependant, elle peut quand même espérer se vendre si elle détient un actif, comme un brevet ou une technologie, qui correspond à un développement logique d'une entreprise, synonyme d'acheteur potentiel.

 

 

Attendre d'avoir un passé

Evidemment, dans tous les cas, vendre une start-up, c'est vendre un futur. La société sera valorisée en fonction de son potentiel de marché. Mais mieux vaut aussi avoir un passé, autrement dit un compte de résultat montrant une progression et une confirmation de ce potentiel dans des chiffres apportant une réalité déjà concrète à un espoir encore incertain.

 


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