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Glowria a levé 6,1 millions d'euros afin de développer son offre de plate-forme VoD en marque blanche. Son PDG, Eric Caen, fondateur de l'éditeur de jeux Titus Interactive, dévoile sa stratégie. (03/03/2007)

 

 
Eric Caen
 
 
description brève de l'image PDG de Glowria

 

 

A quoi vont vous servir ces 6,1 millions d'euros ?

Le secteur de la VoD n'est pas donné. Nous sommes sur un secteur où il y a beaucoup d'offres, beaucoup de plate-formes, mais peu sont capables de fournir des contenus d'Hollywood. Soit il s'agit de grandes chaînes comme Canal Plus avec Canalplay, soit de sociétés fortement capitalisées, comme VirginMega. Glowria dispose de contrats avec Warner Universal et Sony. Nous investissons plus d'un million d'euros par an en achat de droits VoD. Ce qui fait que nous avons le catalogue le plus riche en France avec Canalplay, avec 2.700 films en catalogue et plus de 4.000 déjà signés. En outre, en tant que fournisseur de plate-forme en marque blanche, nous investissons beaucoup sur notre plate-forme et les fonctionnalités spécifiques que nous demandent nos clients (Fnac, Neuf Cegetel…)

 

Quels types de partenaires recherchez-vous ? Comptez-vous développer votre propre marque de VoD ?

Nous sommes en négociation avec une dizaine de partenaires potentiels en France et en Allemagne, dont plusieurs fournisseurs d'accès, même s'ils sont de moins en moins nombreux en France. Nos partenaires peuvent être des sites marchands ou média. Il s'agit de sites disposant de plusieurs millions de clients ou d'abonnés qui veulent monétiser leur trafic. Nous offrons un service clé en main en marque blanche dont nous garantissons l'intégration en 3 mois maximum. Notre technologie est souple, ce qui permet, par exemple, de laisser le partenaire gérer la facturation, ou le support client.

 

Où en est votre service de location de DVD ? A-t-il encore un avenir ou cherchez-vous à convertir vos clients à la VoD ?

Bien sûr, d'ailleurs, il génère toujours plus de 80 % de notre chiffre d'affaires. Si la VoD va dans le sens de l'histoire, aucun éditeur n'est encore rentable. Pour continuer de satisfaire nos clients, nous préparons d'ailleurs quelques nouveautés pour la rentrée. Qui plus est, le service ne concerne pas le même public que la VoD. Le DVD s'adresse à une cible plutôt familiale alors que la VoD concerne un public entre 15 et 25 ans, du moins aujourd'hui. En outre, la location de DVD est aussi un service accessible lorsque le débit de sa ligne Internet ne permet pas la VoD. N'oubliez pas que beaucoup de personne n'ont que du 512 kbit/s. Donc, nous ne cherchons pas à convertir nos utilisateurs. Nous n'avons d'ailleurs pas intérêts à le faire puisque ce sont eux qui nous garantissent nos marges ! Mais ils passeront peut être d'eux même au fur et à mesure à la VoD.

 


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