Apple veut proposer du paiement entre particuliers et concurrencer Paypal et Square

Apple veut proposer du paiement entre particuliers et concurrencer Paypal et Square Une fonctionnalité de paiement de pair-à-pair pourrait être ajoutée à Apple Pay. Un nouveau moyen de populariser les portefeuilles électroniques de la marque.

Apple serait en train de préparer l’ajout d’une nouvelle fonctionnalité à Apple Pay -un système d’échange d’argent entre particuliers via son smartphone, révèle le Wall Street Journal. Les utilisateurs pourraient ainsi s’envoyer des sommes d’argent extrêmement facilement. Apple serait en négociations avec les banques et le nouveau service pourrait être prêt l’année prochaine.

Avec ce nouveau service, Apple espère sûrement muscler son offre sur le secteur du paiement. Il faut dire qu’Apple Pay, lancé en octobre 2014, peine à trouver son marché (Lire : "Apple Pay : un an après le lancement, la croissance ralentit", du 27/10/15). Il n’est déployé que dans quelques pays, principalement aux Etats-Unis, même s'il devrait être lancé en Europe en 2015. En octobre dernier, moins de 17% des utilisateurs de l’iPhone 6 et 6S utilisaient Apple Pay, selon PYMNTS.com.

Remplacer le porte-monnaie

Apple veut "remplacer le porte-monnaie", avait annoncé Jennifer Bailey, en charge d'Apple Pay, en juin. L’application Wallet, qui regroupe Apple Pay et le porte-monnaie électronique Passbook -support des cartes bancaires et de fidélité de l’utilisateur- va donc gagner en fonctionnalités.

Facebook propose un service similaire aux Etats-Unis

Une telle fonctionnalité est déjà proposée par Paypal, avec son application de paiements entre particuliers Venmo, ou encore par Square avec Square Cash -le premier a enregistré plus de 2,4 milliards de dollars de transactions en 2014, le second plus d’un milliard de dollars depuis son lancement il y a deux ans. Facebook a aussi récemment lancé aux Etats-Unis un service d’échange d’argent très simple entre amis sur Messenger, comme le proposait déjà le géant chinois WeChat. Google mène par ailleurs des tests sur le sujet, et les banques ne sont pas en reste : elles travaillent sur des systèmes similaires au sein de leurs propres applications, espérant résister ainsi à la vague fintech et à l’arrivée des géants du Web sur le secteur.

Fidéliser et collecter des données

La plupart de ces services sont gratuits ou presque. Pour les acteurs, l’enjeu est avant tout de fidéliser les clients et de les pousser à remplacer leur porte-monnaie traditionnel par leur smartphone. Et ainsi, de collecter encore davantage de données sur leurs habitudes et leurs achats…