Les 10 mythes du web 2.0 'L'UGC prend le pas sur les contenus professionnels'

Les mythes liés à l'UGC (User Generated Content, ou contenu généré par les utilisateurs) sont nombreux : leur qualité, leur emprise sur le web...

Mais dans l'immense masse de contenus générés par les utilisateurs, une faible proportion sont de bonne qualité. Et voici trois exemples pour illustrer le fait que l'UGC ne prend pas nécessairement le pas sur les contenus professionnels :

moins d'ugc que prévu sur rue89
Moins d'UGC que prévu sur Rue89 © DR

- Au niveau de la vidéo, Youtube et DailyMotion ont construit leur audience sur la republication de contenus professionnels (avec ou sans les droits) plutôt que de contenus amateur. Wat a de son côté renoncé à faire de l'UGC son coeur de business.

- Au niveau médias, l'expérience Rue89 est éclairante : le site a ouvert une brèche entre le journalisme et l'UGC, en proposant le concept de l'info à 3 voix : journalistes, experts, citoyens. Autrement dit, du journalisme et de l'UGC encadré et validé par des journalistes.

Avec l'exigence journalistique qui est la sienne, le constat de Rue89 a rapidement été que peu de contenus amateurs était publiables : les contenus de journalistes ont toujours été dominants dans le site, causant un conflit avec Mikiane, l'un des fondateurs. Ce soir, je prends la home de rue89 : 12 des 14 articles du "fleuve" sont signés de journalistes ou assimilés.

- Au niveau des marques, on dit souvent que les contenus UGC sont plus visibles que les contenus officiels. C'est parfois vrai, parfois faux : quand on tape les noms des grandes marques dans les moteurs de recherche, les contenus officiels restent les plus accessibles.