Affaire MtGox : Mark Karpelès assure travailler dur depuis le Japon

Affaire MtGox : Mark Karpelès assure travailler dur depuis le Japon Le CEO de MtGox, originaire de Bourgogne, assure "travailler dur" pour régler les problèmes de la plateforme de Bitcoin.

La fermeture de l'une des principales plateformes de Bitcoin, mardi, sans avertissement préalable, a provoqué un séisme dans l'univers de la monnaie virtuelle (lire l'article : "Bitcoin : la plateforme MtGox disparaît, 350 millions de dollars envolés ?", du 25/02/14). Son CEO, Mark Karpelès, s'était contenté de poster un message laconique, de longues heures après la fermeture du site, sur la home : "Au vu des informations récentes et des répercussions potentielles sur les opérations et le marché de MtGox, nous avons décidé de stopper toutes les transactions jusqu'à nouvel ordre pour protéger le site et nos utilisateurs. Nous surveillerons la situation de près et nous agirons en fonction."

C'est pas ce biais qu'il s'est de nouveau exprimé, mercredi soir : "Comme il y a beaucoup de spéculations à propos de MtGox et de son avenir, je voudrais rassurer tout le monde: je suis toujours au Japon et travaille très dur avec divers soutiens pour trouver une solution à nos récents problèmes". Originaire de Chenôve, en Bourgogne, le CEO reste pourtant introuvable. "Je voudrais par ailleurs demander aux gens d'arrêter de poser des questions à notre personnel : il lui a été demandé de ne communiquer aucune réponse ou information. Venez sur cette page (internet) pour de nouvelles annonces", a-t-il ajouté, tandis que les détenteurs de Bitcoin, qui n'ont plus accès à leur argent, se déchaînent sur les réseaux sociaux.

Certains font même le pied de grue, au Japon, devant l'immeuble dans lequel le CEO pourrait se trouver. 750 000 bitcoins se seraient volatilisés, soit environ 435 millions de dollars au taux du bitcoin de jeudi matin. Malgré la fermeture du site, la valeur du bitcoin est repartie à la hausse. Jeudi matin, à 11h, il vaut près de 563 dollars, contre 455 dollars après sa chute, il y a deux jours.