La résistance aux antennes mobile de Free à Paris s'organise


La délibération prévu à la fin du mois entre Free et le conseil municipal de Paris pour la pose d'antennes pour son réseau mobile suscite des résistances.

Le syndicat d'employés municipaux Supap-FSU, l'association Robin des Toits et le parti Vert se sont rassemblés pour condamner le projet de délibération de Free avec le conseil municipal de Paris afin d'installer son réseau d'antennes 3G. Le quatrième opérateur mobile en France souhaite installer 300 antennes supplémentaires sur 250 toits d'immeubles. Free réclame le même traitement que ses concurrents.  

Les verts dénoncent l'exposition croissante des parisiens aux ondes électromagnétiques, au même titre que l'association pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil Robin des Toits, qui regrette le soutien donné à Free par Betrand Delanoë. Bouygues Telecom, SFR et Orange ont plusieurs fois fait l'objet de plaintes pour des sites d'antennes-relais représentant un danger présumé pour des habitants. Certaines ont débouché sur un démantèlement.

L'opérateur qui a obtenu sa licence 3G en décembre dernier rappelle que pour remplir son engagement il doit couvrir 27% de la population métropolitaine par le service voix en deux ans. De leur côté, les opérateurs en place Bouygues Telecom et SFR ont jugé qu'il avait bénéficié d'un traitement de faveur de l'Etat en payant seulement 240 millions d'euros sa licence contre 619 millions en ce qui les concerne. La délibération doit avoir lieu les 27 et 28 septembre prochain.