Après avoir cherché ses marques en 2012, LeWeb London s'installe

Après avoir cherché ses marques en 2012, LeWeb London s'installe LeWeb London a attiré autant de participants pour sa seconde édition que pour la première. L'événement grandit et s'installe comme rendez-vous international.

Qui eut cru trouver le soleil à Londres ? C'est en plein cœur de Westminster dans une ancienne église méthodiste que s'est tenue la seconde édition de Le Web London, qui était également la première suivant l'acquisition de l'événement des Le Meur par le groupe Reed Midem. Et si beaucoup de participants ont été déçus de la qualité de la cuisine comparé à l'an dernier, la majorité était ravie d'assister à un événement donnant toutes les clefs pour comprendre la sharing economy. "C'est la troisième fois que je me rends à LeWeb, mais c'est la première fois que j'ai le sentiment d'entendre tous les principaux acteurs d'un marché", explique un investisseur américain, l'un des rares à avoir traversé l'Atlantique.

"Trop peu d'annonces", tempère toutefois un autre participant, certainement habitué à assister aux shows à l'américaine des éditions parisiennes de l'événement. Mais pour l'organisation, si l'objectif était de cibler les leaders d'opinion d'un écosystème émergent, le pari est réussi. "Nous avons eu beaucoup plus de journalistes britanniques que l'an dernier", explique un organisateur. Car LeWeb London cherchait encore ses marques lors de sa première édition. "Nous pensions cependant que nous allons accueillir davantage de participants qu'en juin dernier", poursuit un autre. "Leur nombre est finalement le même qu'en 2012, soit 1300 participants, mais nous sommes satisfaits d'avoir à nouveau réussi à rassembler autant de nationalités différentes".

 

La Tech City, grande absente

Seul un speech vidéo d'une minute de Boris Johnson, le maire de Londres aura véritablement marqué l'identité britannique de cet événement. Mais la ville n'aura cette fois pas investi un centime pour financer l'édition. L'an dernier, la Tech City aurait financé une part très significative de l'événement. "Ils n'ont pas souhaité participer à l'aventure cette année, les raisons sont encore floues", explique un représentant du gouvernement britannique. Mais Reed Midem n'a certainement plus besoin de cet apport financier. Le plus étonnant est surtout de déplorer l'absence des entrepreneurs britanniques, bien moins nombreux que les français, mais qui confirme le positionnement international de Le Web. L'année prochaine, LeWeb London devrait, selon nos informations, quitter le quartier huppé de Westminster. L'événement souhaite trouver un lieu correspondant davantage à la hauteur de ses ambitions, dont on connaît l'ampleur.