Nicolas Sarkozy ne renie pas Hadopi affirme l'Elysée

L'Elysée minimise les déclarations du président de la République qui a admis mercredi 27 avril sa "part d'erreur" sur les lois Hadopi.

En installant le Conseil national du Numérique mercredi 27 avril (lire l'article Nicolas Sarkozy installe le Conseil national du Numérique, du 27/04/2011), Nicolas Sarkozy a quelque peu surpris son auditoire, essentiellement composés d'acteurs du Web, en admettant "sa part d'erreur" vis-à-vis des lois Hadopi 1 et 2 de lutte contre le piratage. Le président de la République reconnaissait que le dispositif de lutte contre le piratage était une "solution imparfaite à un problème fondamental" : la protection du droit d'auteur.

Pourtant, le chef de l'Etat ne renie pas Hadopi. C'est en tout cas le message qu'a cru bon de clarifier l'Elysée dans un communiqué envoyé le soir même. Il précise que Nicolas Sarkozy ne remet en cause "ni le bien-fondé de l'action de l'Hadopi, ni la nécessité d'une lutte déterminée contre le piratage". Le président de la République avait effectivement nuancé sa part d'erreur sur la lutte contre le piratage en précisant qu'il serait "prêt à une Hadopi 3 et même 4" s'il le juge nécessaire.