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13/07/2007

UMTS : L'Arcep somme Bouygues Telecom de respecter ses engagements

L'Arcep adresse à Bouygues Telecom une salve de reproches sur ses engagements liés à sa licence UMTS. Au 31 avril dernier, son réseau ne couvrait que 12,5 % de la population au lieu des 20 % attendus.
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L'Arcep vient de publier une mise en demeure à destination de Bouygues Telecom. Selon l'Autorité, l'opérateur mobile ne respecte pas les obligations liées à l'obtention de sa licence UMTS. Vu ses engagements, Bouygues Telecom était en effet tenu de proposer une offre commerciale de ses services 3G au plus tard le 30 avril dernier, date à laquelle son réseau devait couvrir 20 % de la population de la métropole.

 

Non seulement l'opérateur n'a pas lancé d'offre commerciale à cette date, mais son réseau ne couvrait que 12 % de la population, soit 60 % de son objectif. Au 31 mai 2007 sa couverture était de 13,5 % de la population. En définitive, l'Arcep met donc en demeure Bouygues Telecom de respecter ses engagements avant le 30 novembre 2007.

 

Pour expliquer ce dérapage, l'opérateur argue des difficultés qu'il a rencontrées avec un équipementier. Dans un communiqué, il explique que "le rachat de l'activité 3G de Nortel par Alcatel-Lucent a conduit Bouygues Telecom à différer le déploiement des zones confiées à l'origine à Nortel". L'opérateur a ainsi précisé à l'Arcep que le gel de ce déploiement a conduit à ce que seuls 30 sites soient opérationnels dans les zones Nortel, contre plus de 500 dans les zones affectées à Ericsson. En outre, il précise avoir fait le choix "d'investir dans son réseau 3G avec une densité de sites élevée, ce qui impacte la rapidité du déploiement à investissement égal". Quitte à ne pas respecter ses obligations !

 

 
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Enfin, l'Autorité considère que Bouygues Telecom aurait pu ouvrir commercialement son réseau au grand public. Lors d'une audition organisée par l'Arcep le 19 juin, l'opérateur a ainsi précisé qu'il n'y avait pas d'impossibilité à ouvrir l'ensemble des services 3G à ses clients. L'inverse aurait été difficile à expliquer puisque les clients de l'opérateur japonais NTT Docomo pouvaient déjà accéder à l'ensemble de ses services 3G.


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