ACTU
 
08/11/2007

Dividende numérique : une chance unique pour l'Internet mobile

Il n'y aura pas de deuxième chance. C'est en ces termes que la consultation publique menée par l'Arcep évoque l'importance de faire profiter l'Internet mobile des fréquences laissées par la télévision analogique.
  Envoyer Imprimer  

 
En savoir plus
 
 
 

L'Arcep publie les résultats de sa consultation publique, lancée le 13 juillet dernier, sur les enjeux de la généralisation du haut débit sans-fil à l'ensemble du territoire. Une consultation engagée pour éclairer les pouvoirs publics dans ses travaux, conduits sous l'égide du Comité stratégique pour le numérique, sur le dividende numérique (lire notre dossier : Les promesses du dividende numérique, du 24/01/07). Une cinquantaine de réponses ont été adressées à l'Autorité, provenant de collectivités territoriales, d'opérateurs et fournisseurs de communications électroniques, d'industriels, de chaînes de télévision et de radios.

 

Selon ces résultats, l'accès à l'Internet mobile devrait s'inscrire dans le développement du haut débit et du très haut débit que connaissent déjà les réseaux fixes avec l'ADSL et la fibre optique. Et ce, qu'il s'agisse d'usages professionnels ou personnels. Il s'agit ainsi d'assurer "la continuité et l'ubiquité de l'accès personnel aux services Internet, sur une grande diversité de terminaux, en dehors de son domicile ou de son entreprise." Des débits de plusieurs dizaines de Mbit/s étant attendus au début de la prochaine décennie, et dépassant les 100 Mbit/s après 2015.

 

Pour cela, il ressort de la consultation que seule la mise à disposition de fréquences basses permettra une couverture de l'ensemble du territoire, ceci, évitant alors une fracture numérique mobile. "La réaffectation des fréquences du dividende numérique, situées en dessous 1 GHz, constitue une occasion unique d'allocation de nouvelles fréquences basses aux télécommunications. Il n'y aura en effet pas de deuxième chance", estime la consultation.

 

 
En savoir plus
 
 
 

Reste la question du calendrier. Si les acteurs des télécommunications veulent aller vite, ceux de l'audiovisuel, qui voient d'un mauvais œil la concurrence des premiers pour l'obtention de ces fréquences, se montrent moins pressés et estiment que toute décision sur le dividende numérique est aujourd'hui prématurée et qu'elle devrait être reportée après l'extinction complète de la télévision hertzienne analogique, soit fin 2011. Soit un laps de temps suffisant pour retarder l'essor du haut débit mobile sur les fréquences en question.


Sommaire Mobile Envoyer Imprimer Haut de page

Sondage

Les magasins physiques sont-ils suffisamment digitalisés ?

Tous les sondages