Grand Optical fait son buzz avec Zinedine Zidane Des films amateurs réalisés par un cinéaste

"La difficulté du sujet consistait à ne pas rendre une copie publicitaire, il fallait que ça ait l'air vrai"

Le concept part du principe que Grand Optical se positionne comme une marque premium et surtout accessible. L'opticien dit aussi avoir changé de discours en ne prônant plus le culte de la performance comme à ses débuts en 1989, mais en mettant en avant l'humain. De là, Young & Rubicam a imaginé trois films viraux : "Zidane droit au but", "Zidane virtuose", "Zidane se prend au jeu". On y découvre Kevin, un jeune garçon qui rencontre par pur hasard le footballeur et le filme afin de partager sa rencontre avec ses amis au retour de ses vacances. "Nous avons ensuite construit une famille autour de Kevin", indique Delphine Drutel, directrice associée chez Young & Rubicam, en charge du budget Grand Optical. Le but est d'illustrer la notion de proximité en invitant l'internaute à entrer dans l'intimité du footballeur. Et "la difficulté du sujet consistait à ne pas rendre une copie publicitaire, il fallait que ça ait l'air vrai", précise Sandrine Quesnel.

Ce n'est pas un homme de publicité qui a réalisé les films de Grand Optical, mais Mabrouk El Mechri, réalisateur du film "JCVD" sorti en 2008. Ils ont été tournés en juin 2009 à Madrid. Tous les acteurs ont improvisé leur jeu pour donner plus de vraisemblance aux scènes, sauf pour Kevin qui n'est présent qu'en voix off. C'est Mabrouk El Mechri qui se tient à la place de l'enfant pour filmer les saynètes. Esthétiquement celles-ci ressemblent donc à des films amateurs, tournés sur le vif.

Mais ces rencontres sont une fausse piste, poursuit Sandrine Quesnel, directrice marketing et communication chez Grand Optical. "La véritable information véhiculée par ces vidéos réside dans les lunettes que porte Zinedine Zidane."