Les ingrédients pour faire une bonne publicité virale Faire savoir que le dispositif viral existe

romain achard, directeur associé au sein de l'agence nouveau jour.
Romain Achard, directeur associé au sein de l'agence Nouveau Jour. © Libre de droit

Beaucoup pensent que le marketing viral est moins cher qu'une campagne de bannières plus traditionnelles par exemple. Détrompez-vous. Tout d'abord, la démarche s'est professionnalisée et la création virale nécessite autant d'énergie qu'une autre.

En outre, pour qu'une campagne virale fonctionne, il faut faire savoir qu'elle doit aussi se faire connaître au travers d'un communiqué de presse ou de l'achat média. L'achat média sera d'autant plus efficace qu'il se fera pour une cible précise. "On peut également réunir des blogeurs en organisant une soirée et en leur offrant la primeur de la campagne", ajoute Romain Achard, directeur associé au sein de l'agence Nouveau Jour. Un programme d'e-buzzing ou de blog riding, propose de rémunérer les blogueurs afin qu'ils fassent du bruit sur la campagne.

Il faudra sans doute mettre la publicité sur une plate-forme de partage, véritable carrefour d'audience. "Le référencement sur ce type de plate-forme est soumis à des accords financiers", fait remarquer Arthur Kannas, du groupe Heaven. Car ce sont les plates-formes qui décident dans 80 % des cas ce qui est vu ou pas sur leur page d'accueil." Inutile d'insister sur l'importance de la vignette qui doit inciter l'internaute à regarder. Elle est en général prise de manière aléatoire par la plate-forme mais on peut la choisir moyennement finance.

Faire savoir, c'est aussi impliquer ses propres équipes en interne qui seront les premiers à viraliser la publicité d'autant plus qu'ils apprécieront d'être informés avant les autres.