Annonceur : Wilkinson /Agence de pub : JWT France
Développeur du jeu : Gimagin / Web agency : 5ème Gauche
Type de jeu : combat
Pour la sortie de son nouveau 4 lames traité au titane, Wilkinson a voulu frapper fort avec un advergame inspiré des jeux de combat. Le scénario : l'arrivée de bébé perturbe la vie d'un couple ordinaire, la maman délaissant le père pour se consacrer à son enfant, qui bien sûr à la peau douce comme du satin. Qu'à cela ne tienne, le père dégaine son Wilkinson, et hop, sa peau est aussi douce que celle de son rival de bambin ! Mais il aurait dû se méfier, car celui-ci va vouloir se venger
Ce jeu sort de l'ordinaire car il n'est pas jouable directement en ligne. Le mini-site, conçu par la web agency 5ème gauche, propose de regarder la bande-annonce du jeu, et de le télécharger pour y jouer. La bande-annonce, très cinématographique, réalisée en 3D par le studio Wanda, donne vraiment envie d'aller plus loin en téléchargeant le jeu. Sa qualité a permis à Wilkinson de bénéficier d'un buzz considérable, sans même avoir besoin que les internautes jouent à l'advergame. Le site a ainsi réunit 9, 5 millions de visites en moins de deux mois.
L'advergame lui-même, en 2D à l'instar d'un Street Fighter, propose un mode 2 joueurs, une palette de 10 mouvements différents dont quelques coups spéciaux, le choix de son personnage et du décor du combat, ainsi que le réglage du niveau de difficulté. Du 10 septembre au 7 octobre, il était possible d'enregistrer son score sur le site pour participer à un concours, ordinateur portable et APN à la clé. Par ailleurs, une musique de qualité met dans l'ambiance et ferait presque oublier que l'on a à faire à un jeu publicitaire. Dommage que les choses se gâtent ensuite, à cause d'une jouabilité assez catastrophique et de sérieuses lenteurs dans l'animation.
En termes de communication, Fight for Kisses reste néanmoins une opération réussie, qui doit finalement plus à sa bande annonce et à l'idée créative qu'à la réalisation de l'advergame. Wilkinson a pris ici un risque en jouant avec l'image intouchable du nourrisson, allant jusqu'à demander à l'internaute de jouer le père de famille et donc de frapper son bébé ! Mais c'est le buzz positif qui l'a finalement emporté. C'est désormais une habitude pour la marque, primée à plusieurs reprises pour sa campagne DARE, et engagée dans des actions de marketing viral depuis 2001.
