En 2005, c'est l'explosion du rich média, de la créativité
et des formats. Cependant l'éthique dans la communication vers l'internaute
commence à se développer et va s'affirmer progressivement. Il
s'en suit de plus en plus de créativité et d'application à
mettre des boutons "fermer" sur les publicités intrusives. Les
sites de marques sont de plus en plus qualitatifs et proposent de véritables
spectacles aux internautes : les nouveaux investissements dans l'e-publicité
doivent être à la hauteur de l'image de marque. D'autant plus que
l'essor des liens commerciaux sur le Web renforce l'aspect branding des bannières
publicitaire.
Dans l'exemple de bannière ci-contre, Absolut Vodka
propose une expérience amusante malgré la contrainte de taille
(pavé 300x250 pixels). Une contrainte qui s'avère de moins
en moins importante grâce à l'expand (voir le bandeau d'AOL
ci-dessous) qui permet des créations de grande taille.
Parallèlement, on observe une prise de pouvoir par les
Internautes (qui, en France, sont plus de 24 millions en janvier) sur les
marques qu'ils peuvent rapidement rendre cultes, ou pas, via Internet, les blogs
et les vidéos. Cela implique pour les marques de limiter l'intrusivité
de leur communication et d'opter pour plus de transparence.
Cette méga bannière (728x90 pixels) avec expand raélisée
pour AOL est réduite ici à la taille d'une bannière
classique (468x60 pixels).
2005, c'est aussi la création de YouTube, le début de l'invasion
de la vidéo sur Internet et de sa généralisation dans la
publicité en ligne. "La plate-forme de partage bascule le Web dans
l'audiovisuel", commente Charles-Emmanuel Doxuan. C'est aussi l'avènement
de la preuve en image, une communication facile et pas cher, très réaliste
pour les marques. "Cela génère une forte demande des annonceurs
et finalement le développement de créations publicitaires à
fort potentiel viral."
L'interstitiel de Lufthansa vient pendant quelques secondes par-dessus
le site Web sur lequel il est diffusé. Cette bannière date
de 2005.
En 2005, les interstitiels (voire la bannière ci-dessus réalisée
pour Lufthansa) reviennent sur la Toile. C'est un fait révélateur
sur l'afflux nouveau d'argent pour les médias digitaux. Luftansa utilise
ici un format intrusif qui n'est pas génant si le média qui le diffuse
possède un contenu à forte valeur ajoutée. "C'est un
format qui se développe beaucoup aujourd'hui sur la télévision
interactive", souligne Charles-Emmanuel Doxuan.