Les patrons du CAC 40 devraient soigner leur e-reputation


Pour éviter de voir leur e-réputation écorchée sur Internet, les grands patrons ont intérêt à maîtriser les contenus proposés sur la première page de résultats des moteurs lorsqu'un internaute tape leur nom. Mais ils sont peu nombreux à le faire.

Peu actifs sur le Web, les patrons des entreprises du CAC 40 sont vulnérables à toute remontée négative ou tout buzz à leur encontre dans les moteurs de recherche. Selon une enquête menée par Hopscotch et ePerf Consulting, aucun patron d'une société du Cac 40 n'a en effet de blog personnel visible. Et seulement 5 % sont sur Facebook, 16 % sur LinkedIn ou Viadeo. Ainsi, si un internaute tape le nom d'un dirigeant du Cac 40 dans Google, les résultats de la première page seront laissés libres aux éventuelles critiques des internautes.

Pour soigner leur e-réputation, les patrons doivent donc soigner leur référencement (personnel) naturel et maîtriser les résultats des requêtes qui arrivent en première page des recherches sur leurs noms dans les moteurs. C'est ce que font par exemple Arnaud Lagardère, Lakshmi Mittal (Arcelor) et Frédéric Oudéa (Société Générale), tous activement présents sur Twitter ou sur Facebook. Dans cette optique, 56 % des patrons du Cac 40 maîtrisent les photos de la section images.

En règle générale, les sujets associés à l'e-réputation des dirigeants, et remontant dans les moteurs, s'articulent autour de leurs parcours et de leur biographie (33 %), de l'actualité économique de leur entreprise (29 %), de leur nomination (12 %) et de leur salaire (11 %). Cependant, leur vie privée peut rapidement devenir le principal sujet d'intérêt des internaute si elle se mêle à celle des stars. Ainsi, avec 1,1 million de liens indexés, François-Henri Pinault (PPR) est le patron du Cac 40 dont on parle le plus sur Internet grâce à son mariage avec l'actrice Salma Hayek.