L'article du Wall Street Journal
 

Il fut une époque où Google recevait plus d'un million de CV chaque année. Rares étaient alors les refus de potentiels recrutés ou les débauchages pour d'autres start-ups. Aujourd'hui pourtant l'attrait incontesté du géant de l'Internet sur les talents de la silicon Valley montre des signes de faiblesse.

 

L'effectif de Google a ainsi été multiplié par six en trois ans, pour atteindre plus de 12.000 salariés en 2007. Un gage de la croissance de l'activité du moteur de recherche mais qui, pour certains, signifie une plus grande lourdeur dans la prise de décision et une plus grande difficulté à émerger pour les individualités et les talents personnels.

 

Autre point qui joue en la défaveur de Google : la baisse de la valeur des stocks options offertes aux nouveaux Googlers. Aujourd'hui, le titre Google a déjà atteint des sommets sur le Nasdaq (plus de 520 dollars), laissant supposer que le cours de l'action n'offre plus le même potentiel de gains qu'auparavant.

 

Le comble, c'est qu'une nouvelle génération de start-up Internet est devenue aujourd'hui suffisamment mature pour attirer à leur tour les plus grands talents de la silicon Valley, et surtout offrir un potentiel d'enrichissement via une introduction en Bourse ou un rachat par un grand groupe.

 

Les temps sont durs pour les géants de l'Internet, mais Google n'a pas dit son dernier mot. D'après le responsanble des resources humaines de la société, les managers de Google passent beaucoup de temps à réfléchir au moyen d'attirer et de retenir les talents.

 

Lire l'article du Wall Street Journal Start-Ups Make Inroads With Google's Work Force

 


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