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L'article
du LA Times
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Quatre ans après ses débuts, Second Life ne fait plus
vraiment rêver les entreprises. Beaucoup s'étaient ruées
sur cette communauté virtuelle dont la démographie était
florissante et où faire parler de sa marque ne coûte pratiquement
rien. Mais depuis quelques temps, certains annonceurs pensent
que leurs clients n'ont plus vraiment de raisons d'y maintenir
une présence, alors que de nombreux terrains virtuels
construits par les entreprises demeurent vides.
Pour certains annonceurs, le problème réside dans le
caractère virtuel de la communauté : les membres
qui y circulent n'ont pas de besoins humains lorsque leurs
avatars prennent le relais. D'autres estiment que le potentiel
commercial de la communauté est surestimé. Car si son
éditeur, Linden Lab, revendique plus de 8 millions de membres
pour Second Life, le nombre de connectés à un moment donné
à travers le monde dépasse rarement les 40.000 personnes.
Enfin, une part non négligeable de particuliers évoluant
dans Second Life ne veulent tout simplement pas être les
cibles des entreprises du monde réel et n'hésitent pas à
jouer les activistes contre certaines marques.
Frileuses, certaines entreprises commencent à abandonner
la communauté au profit d'autres univers persistants.
Résultat : entre mai et juin 2007, le volume des transactions
effectuées sur Second Life est tombé de 7,3 millions de
dollars à 6,8 millions.
Lire l'article du LA Times Virtual
marketers have second thoughts about Second Life