TROIS QUESTIONS A...
 
28/09/2007

Jean-Louis Constanza (Orange Vallée) : "Chez Orange, je suis un patron de start-up qui dispose de la puissance d'un groupe"

Le directeur général de Ten, en passe d'être racheté par Orange, prend la tête d'Orange Vallée. Une nouvelle entité dont le but est de développer des projets internes, ou venant de l'extérieur, pour renforcer l'opérateur sur ses points faibles.
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Jean-Louis Constanza
 
 

Directeur général de Ten
 

Expliquez-nous quel sera votre rôle chez France Télécom ?

Le président de France Télécom Didier Lombard m'a demandé de prendre la tête d'une nouvelle structure qui lui est directement rattachée, baptisée Orange Vallée. Son objectif est d'identifier, développer et commercialiser des produits et des services dans le haut débit fixe et l'Internet mobile. Nous nous intéresserons à des projets d'ambition internationale qui peuvent être commercialisés dans tous les pays où France Télécom est présent. Nous voulons frapper vite, là où le groupe n'est pas encore fort.



Comment allez-vous soutenir ces projets ?

Il s'agira soit de projets en interne, soit de projets en externe complémentaires de ceux du Technocentre, qui travaille à la définition et au lancement marketing des nouvelles offres d'Orange. Un comité d'orientation va être nommé. Ensemble, nous sélectionnerons les projets et les développerons. Mon travail sera celui d'un dirigeant qui lance son entreprise. Comme un incubateur, nous fournirons les moyens aux porteurs de projet de faire grandir leur idée, mais nous irons plus loin, en la commercialisant.



 
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Qu'est devenu le chef d'entreprise chantre du combat contre les monopoles de Tele2 et Ten ? 

Mais justement, mon travail est d'aller là où le groupe subit une forte concurrence et de se frotter à des groupes comme Google ou Microsoft. Je ne pouvais pas refuser une telle offre. Non seulement je suis très flatté que Didier Lombard m'ait proposé ce poste, mais je pense aussi qu'il y a énormément de choses à faire. Je suis un peu dans la situation d'un patron de start-up qui dispose de la puissance d'un groupe.

Par ailleurs, je ne quitte pas Ten, j'en reste le directeur général. Mais depuis quelques mois mon rôle se borne à travailler sur le marketing et l'innovation. L'équipe en place est très compétente et je n'aurai aucun mal à me partager entre ces deux activités.


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