Le 30 juillet dernier, Free Mobile, filiale à 100 %
du groupe Iliad, déposait sa candidature pour l'attribution
de la 4ème licence UMTS. Le groupe est seul en lice. Trois
principales raisons ont motivé cette initiative, explique
Maxime Lombardini :
» Les fréquences attribuées
dans le cadre de cette licence (bandes 900 et 1.800 Mhz)
sont "d'excellentes fréquences" ;
» le marché
français du mobile est un marché "considérable
[16,9 milliards d'euros en 2006 selon l'Arcep, soit plus
de cinq fois l'économie des services Internet, ndlr],
mais concentré entre les mains de trois acteurs uniquement" ;
» des "synergies"
entre les actifs actuels de Free - sa base d'abonnés
Internet, son réseau, son service client - et un produit
mobile.
Pour autant, Free estime que la faisabilité d'un tel projet
mobile est soumise à trois conditions. Deux d'entre
elles sont d'ores et déjà acquises : l'accès aux fréquences
900 Mhz et la possibilité de passer des accords d'itinérance
avec les opérateurs mobiles actuels pour accéder à leur
réseau 3G dès lors que le nouvel entrant affiche une couverture
d'au moins 25 % de la population.
La dernière est plus problématique puisque Free réclame
un étalement du paiement du prix de la licence (619
millions d'euros) sur plusieurs années. La décision appartient
au gouvernement. La délivrance de l'autorisation interviendra
le 31 mars 2008 au plus tard.