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L'investissement actuel par des opérateurs privés dans le déploiement de réseaux de desserte en fibre optique crée une "nouvelle fracture numérique entre les villes et les zones rurales", s'est inquiété le sénateur de la Vendée, Bruno Retailleau, dans son intervention dans l'atelier sur les enjeux du très haut débit, lors de la première journée des Assises du numérique, le 29 mai.

 

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Le député de la Nièvre Christian Paul, animateur de débats lors de la journée des Assises du numérique, à Paris le 29 mai 2008 © Emilie Lévêque / JDN

"Le déploiement du très haut débit entraînera un surinvestissement et un écrémage des zones denses, contre un sous-investissement et un oubli des zones à faible population, s'est inquiété pour sa part Christian Paul, député de la Nièvre et vice-président de l'ARF (Association des régions de France), par ailleurs président de la séance sur les enjeux du très haut débit. Or seules les collectivités locales peuvent parer à ce risque en investissant dans des réseaux publiques ouverts et neutres."

 

"L'intervention des collectivités territoriales constitue un levier essentiel pour le déploiement de la fibre optique sur l'ensemble du territoire national. Les réseaux à très haut débit ont vocation à se déployer en partant des zones les plus denses ; l'intervention publique peut avoir un impact significatif sur la couverture des territoires en réseaux de communications électroniques concurrentiels. L'intervention conjuguée de la réglementation, de la régulation et des collectivités territoriales peut accélérer ces déploiements, en accroître la zone de couverture et l'intensité concurrentielle", a souligné Gabrielle Gauthey, membre du collège de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes).

"L'Etat doit cesser d'être aux abonnés absents" Christian Paul

 

"Mais aujourd'hui, a rebondit Christian Paul, les initiatives locales sont éclatées. Il n'y a pas de pilote dans l'avion. Je déplore que l'Etat ne mette pas un euro dans le très haut débit, qu'il n'existe pas de plan très haut débit pour tous. Pour répondre aux enjeux du très haut débit, il est nécessaire que la puissance publique nationale travaille en partenariat avec les collectivités locales. L'Etat doit cesser d'être aux abonnés absents !"


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