Ce que Free veut faire de sa licence 3G Les conséquences sur l'emploi

Depuis plusieurs mois, les concurrents de Free n'ont pas manqué une occasion d'affirmer que l'arrivée d'un nouvel entrant qui casserait les prix sur le marché serait avant tout mauvais pour l'emploi. "A terme, une guerre des prix peut provoquer de 10 000 à 30 000 pertes d'emplois chez les opérateurs", expliquait Martin Bouygues, le PDG de l'opérateur éponyme en décembre 2008.

Dans son dossier de candidature, Iliad s'est employé à démontrer le contraire :  

Prévisions de recrutement de Free Mobile en équivalents temps plein
201020122018
Source : Arcep / Iliad
Réseau mobile74204419
Recherche et développement101430
Système d'information152432
Marketing et communication71414
MVNO-24
Ventes114791 710
Relations abonnés02762 865
Fonctions supports265476
Total1431 0675 150

Selon Iliad, l'arrivée de Free mobile sur le marché de la 3G devrait au contraire contribuer à la création de 8 000 emplois indirects d'ici 2018, qui bénéficieront à des partenaires industriels et des sous-traitants (équipementiers, distributeurs, etc). Free Mobile affirme que son arrivée sur le marché de la téléphonie mobile devrait également inciter ses concurrents à investir davantage pour se diversifier, améliorer leurs services et fidéliser leurs clients. Orange, SFR et Bouygues auraient donc ainsi à maintenir leurs effectifs. 

A lui seul, Free Mobile prévoit de recruter un millier de personnes d'ici fin 2012. L'opérateur dit vouloir porter ses effectifs à 5 000 salariés fin 2018, dont 3 000 conseillers clientèle, répartis sur quatre à cinq sites de production. Iliad ajoute que ne pas disposer d'une offre de téléphonie mobile à l'heure de la convergence entre fixe et mobile l'aurait à terme pénalisé par rapport à ses concurrents, ce qui aurait eu des conséquences négatives pour l'emploi au sein de son propre groupe.