Ce que Free veut faire de sa licence 3G Un réseau ouvert à la VoIP

le logo de free mobile, l'opérateur mobile d'iliad
Le logo de Free Mobile, l'opérateur mobile d'Iliad © Iliad

A plusieurs reprises, Free a promis de casser les prix, affirmant qu'il pourrait diviser par deux une facture de 2 000 euros par an pour un foyer comptant trois abonnement. Si l'opérateur n'en dit pas plus sur ses tarifs, il donne cependant un aperçu des offres qu'il proposera à l'ouverture de son service, début 2012 au plus tard : Free Mobile commercialisera des offres prépayées et plusieurs forfaits, dont une offre clé 3G, "sensiblement plus généreuse que les offres existantes", note l'Arcep. Des offres quadruple-play seront également proposées. 

L'opérateur sera présent sur des offres entrée, milieu et haut de gamme. Free s'engage notamment à proposer une offre comprenant plus de trois heures d'appels vers fixes et mobiles pour moins de 20 euros par mois. Son offre haut de gamme proposera entre autres un accès illimité à l'Internet mobile, mais qui devrait être bridée par une réduction du débit en cas d'utilisation excessive. Afin de favoriser l'adoption de nouveaux usages multimédia, Free Mobile envisage d'inclure l'accès à l'Internet mobile dans toutes ses offres, pré-payées ou forfaits. Un tarif "attractif" est prévu pour l'accès au Web mobile dans le cadre des forfaits.  

Free s'engage également à respecter le principe de neutralité des réseaux et permettra l'usage de services de messagerie instantanée ou de voix sur IP (VoIP). Les abonnés du futur opérateur disposeront d'un espace de stockage de leurs documents en ligne et d'un système de paiement mobile et de services géolocalisés (cartographie, navigation, etc.). 

Deux choix seront proposés aux abonnés : une offre sans engagement et sans terminal ou une offre avec engagement, incluant un terminal. En cas de renouvellement d'un téléphone, Free affirme qu'il proposera à ses abonnés d'étaler le paiement de leur nouveau mobile sur plusieurs mois. La filiale d'Iliad ne prévoit pas en revanche de subventionner les téléphones, mais devrait en revanche proposer une gamme de terminaux "à prix coûtants", indique l'Arcep.