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Maxime Lombardini |
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- Directeur général d'Iliad-Free
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Que faisiez vous avant Free ?
Maxime Lombardini. TF1 pendant 15 ans ! La direction technique, TPS
(bouquet satellite) puis la production
Qu'est-ce qui vous a motivé pour rejoindre Free (le salaire,
la découverte d'un nouveau métier, les challenges à relever...)? D'ailleurs, quel
est votre salaire ?
Mon salaire sera dans le document de référence de l'année prochaine, accessible
en ligne ! Mes motivations ? L'équipe, le produit, les projets.
Vous avez annoncé la fibre avant tout le monde mais Neuf semble
agir plus vite que vous sur ce dossier, où en êtes vous ? Quels sont les services
innovants à valeur ajoutée que vous proposerez aux abonnés très haut débit ?
Nous communiquons peu tant que l'offre n'est pas disponible, mais le projet
avance bien ; annonces à venir sur l'offre.
Pensez-vous que les actions de l'Arcep pour tenter de mutualiser
les infrastructures de génie civil (horizontales) et les colonnes montantes des
immeubles (verticales) vont aboutir rapidement et vous permettre de tenir ainsi
votre calendrier de déploiement FTTH en France ?
Nous sommes assez optimistes sur l'action de l'Arcep ; c'est l'intérêt de tous
d'avoir une mutualisation dans les immeubles.
| "Le point à point offre plus de pérennité" |
Quels sont les avantages de la technologie du Point à Point
retenue par Free par rapport au GPON choisi par vos concurrents en FTTH ?
En résumé : le point à point est à peine plus cher tout en offrant une plus
grande pérennité et évolutivité. Une fibre dédiée par abonné, plus facile à mutualiser,
pas de problème de sécurité.
Est-il possible pour Iliad-Free d'investir au même moment
sur le réseau FTTH et sur un réseau 3G ?
Le FTTH est un investissement sur plusieurs années, qui nous permet, dès qu'il
y a des abonnés, d'économiser le coût du dégroupage, donc il n'y a pas un besoin
de financement considérable. La 3G est un investissement plus lourd sur lequel
de nombreuses hypothèses de financement existent. En toute hypothèse, la 3G n'est
pas encore à l'ordre du jour, l'appel d'offre en cours reposant sur des conditions
qui ne nous conviennent pas (redevance à régler en une seule fois).
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Photo © Cécile Debise
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France Télécom, Neuf, Noos Numéricâble et Free sur le marché
émergent du FTTH en France, cela veut-il dire que l'on assistera, comme pour l'ADSL
à des acquisitions dans un futur proche au regard des coûts de déploiement ?
Pour le moment, le sujet c'est de construire des réseaux plus que de racheter
des concurrents...
La fibre peut-elle arriver un jour dans une ville de 50.000
habitants ?
Oui, nous avons d'ores et déjà de tels projets.
Quels sont les débits, montant et descendant, que vous allez
vraiment offrir lors des premières ouvertures commerciales des réseaux FTTH à
la rentrée ?
La communication de l'offre est à venir.
Des câbles à 720 fibres dans les égouts de Paris cela permet
de déployer rapidement. Cela est-il un risque pour la maintenance du réseau et
son bon fonctionnement ?
A priori non, les câbles sont bien protégés et situés en hauteur.
Si Alice France est à vendre, êtes-vous intéressé ? A votre
avis, à terme, combien de FAI resteront sur le marché français ?
Probablement seuls les FAI lancés dans le FTTH resteront sur le marché ; si
Alice est à vendre nous regarderons, sans faire de folie...
