Orange et SFR espèrent contrer Whatsapp et Facebook Messenger

Orange et SFR espèrent contrer Whatsapp et Facebook Messenger Les principaux opérateurs de téléphonie européens ont décidé de s'associer pour créer leur propre outil de messagerie instantanée intégré, Joyn.

Alors que l'utilisation des SMS chute à mesure que cette des applications de messagerie instantanée comme Whatsapp et Facebook Messenger explose, les opérateurs européens ont décidé de contre-attaquer pour ne pas perdre la main. Orange, Vodafone, Telefonica, Deutsche Telekom et Telecom Italia, soit les principaux opérateurs européens, se sont lancés ensemble en 2012 dans un projet de communication avancé : aujourd'hui, Joyn permet d'envoyer des messages, des photos en haute définition, des fichiers jusqu'à 100 Mo, de lancer des chats à plusieurs et de passer des appels vidéo.

Une trentaine de pays

Joyn est déjà disponible dans une trentaine de pays, et en France depuis lundi. Le service, gratuit (mais qui puise bien sûr dans le forfait data de l'utilisateur), est directement installé sur le téléphone de l'utilisateur sans qu'il n'ait besoin d'installer une application. 

Mais pour cela, il faut être client d'Orange ou de SFR, bien sûr, et surtout choisir un téléphone compatible –les derniers modèles des plus grandes marques. Par exemple, les Samsung Galaxy S5, Sony Xperia Z2 ou Z3 achetés à partir du 30 mars seront déjà équipés de Joyn. Pour ces modèles achetés avant le 30 mars, une mise à jour sera rapidement proposée pour l'intégrer. Sur SFR, Joyn est encore en phase de test et peut être téléchargé sous forme d'application sur le Play Store de Google.


Selon Economist.com, relayé par CB Insights, davantage de messages sont désormais envoyés chaque jour sur Whatsapp que de SMS. Et c'est sans compter les innombrables autres applications populaires de messagerie instantanées : Facebook Messenger, Skype, Viber, WeChat et Line en Chine...

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Plus de messages Whatsapp que de SMS envoyés chaque jour. © Economist.com

Améliorer leur service de SMS et le rapprocher des fonctionnalités des applications populaires pourrait permettre aux opérateurs traditionnels de reprendre la main sur un usage qui a explosé ces dernières années.