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Dans une logique de désintermédiation, les compagnies low cost ont à leurs débuts privilégié la vente en ligne en direct sur le Net pour réduire les coûts de distribution via les réseaux d'agences et les GDS. Des coûts intermédiaires qui peuvent en effet gonfler le prix final de 10 à 15 euros par billet, ce qui est très conséquent pour des billets vendus de 30 à 50 euros.

 

Selon le directeur France d'EasyJet, les coûts liés au site marchand et à sa maintenance comptent pour moins de 1 % du chiffre d'affaires de la compagnie low cost, contre des coûts de distribution de près de 10 % du chiffre d'affaires pour les compagnies traditionnelles.

 

Autre intérêt de la vente en direct : la maîtrise de la distribution, et la mise en place d'un yield management très strict. Le fait de ne pas travailler avec des tour-opérateurs ou des agences de voyages évite à ces compagnies d'avoir à gérer des allotements, jugés comme des sources d'inefficacité. "Nous contrôlons ainsi le remplissage de nos avions et la variation du prix en fonction. Notre système nous permet de connaître à l'heure près le volume de réservations, tandis qu'avec des allotements de tour-opérateurs, il y a trop d'incertitude", affirme Matthieu Glasson, directeur France de Ryanair.

 


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