Quel avenir pour les coffrets cadeaux sur Internet ? Un nouveau statut pour responsabiliser les éditeurs

2009 marque également pour les acteurs du marché des coffrets cadeaux une année de transition.

En effet, fin 2008, "l'UFC Que Choisir" pointe du doigt les lacunes du marché. Les clients font face au manque de disponibilité des offres proposées dans les coffrets cadeaux, au mauvais accueil des prestataires (qui ne sont rémunérés en moyenne qu'à 70 % des prix qu'ils pratiquent en direct) qui traitent parfois les clients de coffrets moins bien que d'autres, etc. "60 millions de consommateurs" mène sa propre enquête et fait le même constat. La polémique enfle en 2009 et s'ajoute à la réduction des budgets loisirs des ménages due à la crise économique.

"Smartbox est cours d'immatriculation"

Intervient alors la loi Novelli de modernisation des services touristiques de 2009 instigue l'obligation d'immatriculation des éditeurs de coffrets cadeaux au même titre que les agences de voyage. Une obligation impose aux éditeurs la responsabilité et la garantie financière des coffrets qu'ils vendent (au minimum 100 000 euros), ce qui n'était pas le cas auparavant. "Mais le décret d'application n'a pas encore été publié", note Bertile Burel chez Wonderbox.

Auparavant, si un éditeur de coffrets cadeaux cessait son activité, ses clients qui n'avaient pas encore utilisé leur coffret cadeaux n'avaient plus accès à l'offre si le prestataire n'avait pas été payé, et ne pouvaient pas non plus demander à être remboursés.

Si Weekendtour détient une licence depuis ses débuts (étant donné que la moitié de l'activité est générée par la vente de forfaits touristiques) et Wonderbox dispose de la sienne depuis trois ans, le leader du marché, Smartbox "est cours d'immatriculation", indique Axel Bernia.