Photo © Michelin
 

Avant de mourir en 1940, Edouard Michelin a appelé son gendre, Robert Puiseux auprès de lui pour cogérer l'entreprise. C'est lui qui va assurer la transition entre Edouard Michelin et son petit-fils François. Pendant la guerre, la fabrication de pneus continue malgré la pénurie de matières premières. Les usines fabriquent des produits pour répondre aux besoins d'une population démunie : semelles de sandales découpées dans de vieux pneus, balais et des brosses métalliques. Michelin investit aussi dans la recherche. Et en 1946, la marque peut déposer le brevet d'un pneu à carcasse radiale. Révolutionnaire, ce produit qui double la durée de vie d'un pneu, fera les beaux jours de l'entreprise pendant plusieurs décennies à partir de 1949, année de sa commercialisation sous le nom de Michelin X.

Mais la guerre laisse des stigmates. En août 1944, la principale usine de Clermont est bombardée. Entièrement anéantie, elle sera reconstruite et de nouveau fonctionnelle dès 1946. Une nouvelle fois, à cause de la guerre, la marque a pris du retard dans son développement sur ses concurrents étrangers. Mais le marché français semble voué à un bel avenir. 1 français sur 17 possède une voiture, contre 1 américain sur 4.

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