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Les bordelais avaient oublié cette spécialité locale. Photo © DR
 

C'est l'histoire d'une résurrection. Celle du canelé. Ce gâteau caramélisé et aromatisé à la vanille est une spécialité bordelaise vieille de 400 ans que ses habitants semblaient avoir oublié. Pas Philippe Baillardran, pâtissier de formation.

En 1987, quand il rentre des Etats-Unis, il a l'idée d'en faire le commerce exclusif. "Je suis tombé un peu par hasard sur le canelé en lançant ma pâtisserie, raconte l'entrepreneur. Je n'avais pas beaucoup de moyens et c'était moins cher pour moi". Et puis j'avais un exemple : la chaîne de magasin Ducs de Gascogne qui vend du foie gras. J'étais impressionné par ce commerce quasi-mono produit."

Vingt ans plus tard, l'entreprise de Philippe Baillardran à fière allure avec ses 6 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, ses 18 points de vente à Bordeaux et Paris et ses 25.000 canelés vendus chaque jour. "La production est toujours artisanale, insiste Philippe Baillardran, la pâte est préparée dans mon premier magasin, et de là nous l'expédions à nos différents points de ventes ou à d'autres pâtissiers qui achèvent la cuisson."

Pour étendre la diffusion du canelé, Baillardran entend sortir désormais de ses frontières girondines. Quatre magasins seront ouverts sous licence dans les prochains mois.


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