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La confiserie développe aussi des gammes pour les marques de distributeurs. Photo © Confiserie du Roy René
 

C'est son épouse, Anne Guillet, petite-fille du fondateur de la confiserie du Roy René, qui a fait découvrir à Maurice Farine les calissons d'Aix. "Avant de la rencontrer, je ne savais même pas ce que c'était", s'amuse aujourd'hui cet ancien fonctionnaire européen.

En 1989, il rachète la moitié de l'entreprise familiale. "A l'époque c'était une pure folie, j'étais novice en la matière". Les 16 salariés produisaient bon an mal an 150 tonnes de confiseries chaque année pour 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires. Pour gagner de nouveaux marchés, il a l'idée de se tourner vers la grande distribution. "L'entreprise pouvait se targuer de fabriquer un vrai produit du terroir et y apposer le nom d'une région clairement identifiée. La tendance des consommateurs pour ce style de consommation naissait."

Pendant douze ans, l'entreprise affiche une croissance à deux chiffres. La confiserie vend sous sa propre enseigne et développe même des gammes pour les marques de distributeurs. Ses concurrents locaux restent scotchés. Mais pour continuer à croître, Maurice cherche en 2003 de nouveaux débouchés. Il mise alors sur les produits intermédiaires autour du calisson. Sa crème de calisson et ses pépites à base d'amende font un tabac. Ils représentent déjà 8% de son chiffre d'affaires (10,3 millions d'euros en 2007, 500 tonnes de calisson par an). Dernier produit intermédiaire développé : le Nougada, un nougat à la fraise Tagada. Avis aux amateurs.


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