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Le 3 juillet, en pleine polémique sur les retards à l'assemblage de l'A380, le vaisseau amiral d'Airbus, Christian Streiff débarque sur le tarmac de Toulouse-Blagnac pour prendre la tête du consortium européen. Son projet : un plan de restructuration. Plus de 1000 suppressions d'emploi sont évoquées, la question des sites d'assemblage posée. Celui de Hambourg est visé. L'ancien directeur général de Saint-Gobain critique la gouvernance d'entreprise du groupe EADS. Il veut plus d'autonomie pour Airbus, alors que la présidence de la maison mère, EADS, veut favoriser l'intégration du constructeur aéronautique au sein d'une seule entité. Le dossier devient politique et met à mal la coopération industrielle franco-allemande. Christian Streiff démissionne au bout de trois mois, le 9 octobre 2006. |
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