|
|
Contrairement à d'autres, Vincent Bolloré n'a
pas donné son nom à la fondation qu'il a créée. Photo
© S. Gladieu / Groupe Bolloré
|
|
Au fil de ses raids, Vincent Bolloré s'est taillé une image d'homme dur en
affaires. Pourtant, il est aussi l'un des patrons les plus généreux et ne s'en
vante pas forcément. La Fondation de la deuxième chance, qu'il a créée en
1998, accompagne et finance plus de 500 projets de formation ou de créations-reprises
d'entreprises par an, avec pour ces dernières un taux de réussite à cinq ans de
80%. Et ce alors que la fondation ne s'adresse qu'à des personnes en grande
détresse qui prouvent leur volonté de s'en sortir.
Pour diriger la fondation, le PDG a choisi un homme de confiance : Michel
Giraud, ancien ministre du Travail, à la tête d'une petite équipe de 7 salariés
et de 2.000 bénévoles issus des partenaires de la fondation. Des entreprises privées
(Coca-Cola, Véolia...) et publiques (La Poste) qui via leurs locaux offrent à
la fondation 60 "sites relais" sur tout le territoire. Grâce à leurs financements,
la Fondation dispose d'un budget annuel de 3 millions d'euros, exclusivement
consacré aux dotations des projets, plafonnées à 10.000 euros. "Vincent Bolloré
a toujours tenu à ce que son groupe assume entièrement les frais de fonctionnement",
de l'ordre d'un million d'euros par an, confie Michel Giraud.
Fondation de la deuxième chance
Créée en 1998
Mission : aide à la reprise d'activité
Sources de financement : entreprises privées et publiques, groupe Bolloré
Budget : 3 millions d'euros par an pour les dotations, 1 million pour
le financement