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Photo © Assemblée Nationale
 

Ancien préfet, Christian Blanc affiche bien souvent sa haute opinion du service public. Arrivé à la tête de la RATP en plein conflit social en 1989, ce proche de Michel Rocard obtient la double casquette de président et de directeur-général.

Il réforme en profondeur la régie parisienne, en menant à bien la décentralisation (chaque ligne de métro ou dépôt de bus se transforme en petite PME), la suppression de la première classe ou encore la nouvelle couleur du ticket. Mais, en dépit de sa réputation d'homme de dialogue, Christian Blanc finit par se heurter à la résistance des conducteurs de métro et de RER qui refusent de se voir appliquer un… service minimum. N'obtenant pas le soutien du gouvernement, il quitte la régie en 1992.

Désaccord avec le ministre de tutelle

Un an plus tard, c'est encore en pleine tempête syndicale, qu'il atterrit à Air France. La compagnie nationale se porte mal : 1,2 milliard d'euros de pertes en 1993. Quatre ans plus tard, le redressement est assuré, la compagnie affiche 32 millions de francs de profits. La fusion avec Air Inter est aussi achevée. Mais Christian Blanc est bien décidé à mener à bien la privatisation d'Air France. Là encore, c'est à son ministre de tutelle, Jean-Claude Gayssot, que le patron se heurte. Il claque la porte en 1997 et laisse la place à Jean-Cyril Spinetta.

Depuis, Christian Blanc s'est engagé en politique. Il est aujourd'hui député de la troisième circonscription es Yvelines et porte les couleurs du Nouveau centre.


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