Journal du Net > Economie  Untitled Document > La galaxie Vincent Bolloré

Les chiffres du... papier

Les chiffres du... plastique

Chaque année, jusqu'à 100.000 tonnes de papier mince pour impression peuvent sortir des Papeteries du Léman et des Papeteries des Vosges. Soit 20% du marché et de quoi faire de Vincent Bolloré le leader mondial du secteur.

Les papiers produits sont utilisés dans l'édition, notamment pour la littérature religieuse et juridique, mais aussi pour les catalogues, les encyclopédies, les tracts et, pendant longtemps… les cigarettes. Peu de gens le savent mais le B de OCB signifie Bolloré. Zig-Zag et JOB étaient également des marques du groupe, avant d'être cédées à un groupe américain. Présent sur tous les continents, sauf l'Afrique, cette branche du groupe cherche désormais à se développer commercialement en Amérique du Sud, et se renforce aux Etats-Unis et en Asie.

Malgré son statut, en 2005, la branche a accusé un résultat opérationnel négatif de 7 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 109 millions, en dépit d'une hausse des ventes de 13% par rapport à 2004. Cette année-là, la perte s'était élevée à 9 millions pour un chiffre d'affaires de 99 millions. La progression des ventes doit beaucoup au projet de traité constitutionnel européen, dont cinq millions d'exemplaires ont été imprimés en France. Les difficultés rencontrées, elles, s'inscrivent dans la mauvaise passe que traverse l'ensemble de la filière papier, sans oublier la hausse des coûts énergétiques.

Films plastiques : des filiales dans 37 pays

Depuis les années 30, la famille Bolloré fabrique également des films plastiques. Le groupe est aujourd'hui le premier producteur mondial de film polypropylène destiné à la production de condensateurs pour courant alternatif. C'est Vincent Bolloré, après avoir pris les rênes de l'entreprise en 1980, qui a décidé de développer cette activité. Bien lui en a pris. Ses usines de Bretagne alimentent désormais 37 pays, et le groupe possède deux filiales basées aux Etats-Unis et en Chine.

Sous l'impulsion de Vincent Bolloré toujours, la firme s'est diversifiée dans les films thermorétractables pour emballage de produits de grande consommation. Il en est le numéro 3 mondial avec sa marque Bolphane. Mais le secteur des films plastiques, autrefois rentable, a aujourd'hui lui aussi du plomb dans l'aile. En 2005, les ventes de films diélectriques pour condensateurs ont reculé de 18% par rapport à 2004, mises à mal par des marchés américain et européen en baisse et surtout une forte concurrence des pays émergents.

Outre ses usines de Bretagne, Vincent Bolloré possède deux filiales de films plastiques aux Etats-Unis et en Chine. Photo © Bolloré

En 2005, la branche films plastiques, qui intègre les recherches sur les batteries électriques, accusait ainsi un résultat opérationnel négatif de 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 80 millions, contre 12 millions de pertes en 2004 et un CA de 85 millions. Au premier semestre 2006, le chiffre d'affaire des activités papiers minces et films plastique du groupe a augmenté de 1,8%.


En savoir plus

- Bolloré division films plastiques
- Confédération française du papier

 

JDN Economie Envoyer | Imprimer Haut de page