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Tracfin se cache dans les étages d'un anonyme bâtiment du 9e arrondissement de Paris. © JDN / Rudy Salin
 

Un bâtiment presque anonyme dans une rue du 9e arrondissement parisien. Seule une plaque précise qu'il abrite des services du ministère de l'Economie. A l'accueil, il faut montrer patte blanche. Dans la cour, les costume-cravates côtoient les jeans-baskets. Dans l'ascenseur, les conversations cessent à l'arrivée de l'inconnu. A la porte des locaux de Tracfin, c'est une reconnaissance d'empreinte digitale qui ouvre la porte. C'est derrière celle-ci qu'atterrissent chaque année environ 12.000 déclarations de soupçon et que travaillent 70 fonctionnaires, dont 50 enquêteurs. C'est à ces derniers que revient la tâche d'analyser, filtrer et développer les déclarations. Sur les 12.000, 400 environ font l'objet d'un rapport transmis à la justice.

70 personnes et 400 rapports sur 12.000 déclarations, cela semble peu. Pourtant, "il n'est pas nécessaire d'augmenter nos effectifs, juge François Werner, directeur de Tracfin. Nous n'avons pas l'objectif d'augmenter nos dossiers, quand bien même le nombre de déclarations augmenterait. Nous travaillons avant tout à améliorer une triple qualité : la qualité de déclaration, la qualité de sélection et la qualité d'enquête. Il y a une évolution à la hausse des affaires financières en France, nous devons quoi qu'il arrive faire des choix. D'autant que le premier goulet d'étranglement reste la capacité d'absorption du dispositif judiciaire."

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