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© Riep
Un détenu qui travaille a plusieurs points communs avec un salarié classique : les opérateurs, comme on les appelle, cotisent pour leur retraite et l'assurance maladie, sont soumis à l'impôt et éligibles à la prime pour l'emploi. Les différences sont cependant nombreuses, avec en premier lieu un salaire horaire minimum de 3,70 euros, contre 8,44 euros pour un salarié au Smic. Les prisonniers n'ont pas le droit non plus à l'indemnisation chômage, pour laquelle ils ne cotisent d'ailleurs pas. Enfin, les opérateurs ne sont pas liés avec l'administration par un contrat de travail -seule une charte d'engagements existe- et les journées manquées pour cause d'accident du travail ne sont pas non plus indemnisées. Deux carences que l'administration pénitentiaire aimerait voir corriger lors d'une prochaine loi pénitentiaire, qui doit être discutée en début d'année par les députés.