Le pack de 26 bouteilles de Kronenbourg représente la moitié des ventes de la marque en magasin Photo © Kronenbourg
 
"Nous sommes meilleurs chez les jeunes et les hommes de plus de 35 ans"

Gros et petits buveurs, réguliers et occasionnels, Nord et Sud de la France : les consommateurs de Kronenbourg et de Heineken présentent des caractéristiques bien différentes.

Les hommes et les jeunes chez Kronenbourg

Plus chère que les marques de distributeurs ou les premiers prix, la bière Kronenbourg n'en demeure pas moins une boisson bon marché qui conserve une image de marque. Ce niveau de prix la positionne idéalement face à certains clients. "Même si nous nous adressons à toutes les tranches d'âge, nous sommes meilleurs dans deux populations, concède Fabien Duvilla, directeur de la marque Kronenbourg. Chez les jeunes qui adoptent une consommation festive et chez les hommes de plus de 35 ans, consommateurs aux revenus moyen." Boisson populaire, la Kronenbourg est à l'image du marché de la bière en France : les foyers aux revenus moyens et modestes consomment 70 % des volumes de bière. De même, 70 % de la consommation est masculine. Enfin, les gros buveurs préfèrent aussi la Kronenbourg : la moitié de ces bières sont achetées sous formes de packs de 26 bouteilles.

description brève de l'image
 
La ligne de conditionnement de l'usine Kronenbourg d'Obernai Photo © Kronenbourg
 
"La consommation de bière se développe dans le Sud"

Les petits buveurs et les Français du Sud chez Heineken

Par comparaison, la meilleure vente de Heineken concerne les cartons de 6 et 12 bières. Un signe que le profil-type de l'adepte de Heineken s'écarte largement de celui de Kronenbourg. "Nous sommes surreprésentés chez les petits consommateurs, les urbains, les femmes et le Sud de la France", explique Cyril Charzat, directeur marketing de Heineken Entreprise. D'ailleurs, à l'inverse de Kronenbourg qui ne dispose plus que d'un seul site de production à Obernai, en Alsace, Heineken dispose d'une brasserie dans le Sud, près de Marseille, en plus de celles du Nord et de l'Est. Cette implantation dans des zones où la culture de la bière est inexistante se révèle aujourd'hui être un atout, selon Cyril Charzat. "La consommation régulière dans les régions traditionnelles du Nord et de l'Est de la France tend à décroître alors que la bière se développe dans le Sud."


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