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Doit-on parler de "Ghettos de riches" ?

Eric Charmes est directeur du laboratoire de Recherches interdisciplinaires ville, espace, société (RIVES) de l'École nationale des travaux publics de l'Etat (ENTPE). Il a consacré une partie de son travail à l'étude des "gated communities", ces quartiers privatisés protégés par une enceinte le plus souvent gardée.

Pour lui, les "gated communities" ne sont pas réservées aux riches. De plus en plus, les classes moyennes, voire inférieures s'abritent derrière des barrières, matérielles ou psychologiques. Le phénomène est surtout observable dans les pays connaissant un fort taux de criminalité, comme le Mexique ou, dans une moindre mesure, le Brésil.

Pour le chercheur, "Les "gated communities" les plus exclusives montrent avant toute chose des inégalités, non un enfermement ou un repli sur l'entre-soi qui serait propre aux riches." (in "Les Gated Communities : des ghettos de riches ?") De quoi remettre en cause, à ses yeux, le terme de "Ghetto de riches".