Le viager, un moyen d'obtenir une décote de 30 à 40%

Plus le vendeur est âgé, plus le viager s'avère rentable. © Miriam Dörr - Fotolia.com

Le viager. Une comédie culte signée Pierre Tchernia, réunissant Michel Serrault, Claude Brasseur et Michel Galabru. Mais surtout un mode d'acquisition qui semble aujourd'hui passé de mode. Et pourtant... Le jour de la signature de l'acte, l'acquéreur verse un "bouquet" au vendeur, une somme en moyenne inférieure de 30 à 40% à la valeur faciale du bien. Pour compenser cette décote, l'acheteur paie tous les mois une rente au vendeur, jusqu'à ce que ce dernier passe l'arme à gauche. Plus il est âgé, plus l'opération s'avère rentable.

Autrefois assez répandue, cette pratique n'a pas fait beaucoup d'émules ces dernières années. "Comme les rentes sont indexées, on voit peu de viagers en période d'inflation", explique Sophie Ribot, notaire au Mans.

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