Les concessionnaires constructeurs signent généralement des contrats de 30
ans. "Les cinq premières années, nous perdons de l'argent, détaille Denis Grand,
le PDG de Vinci Park, les cinq suivantes, c'est l'équilibre et après on dégage
des bénéfices qui financent bien souvent les projets en cours." C'est donc
au moment de la signature que tout se joue. Le concessionnaire présente son business
plan pour les décennies suivantes. En vitesse de croisière, les marges
nettes tournent souvent autour de 15% par an. "Mais les rentabilités exceptionnelles,
c'était avant, prévient Michèle Salvadoretti, PDG de Q Park, le numéro 4 français.
Il n'existe pas un ratio de rentabilité pour les parkings, c'est du cas par
cas."
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