L'immobilier sort-il de la crise ? Le marché de l'ancien tourne toujours au ralenti

C'est l'une des conséquences les plus frappantes de la crise. Quand les prix sont orientés à la baisse, que les ménages hésitent à emprunter et que les menaces pèsent sur le pouvoir d'achat, les candidats à l'acquisition de bien immobilier se font plus rares. Résultat : le nombre de transactions est en chute libre.

Entre le début de l'année 2008 et mars 2009, le nombre de ventes de logements anciens ne cesse de diminuer mois après mois. En mars 2009, le nombre de vente était inférieur d'un quart au niveau en cours un an plus tôt, au moment où la baisse avait déjà commencé. Si ce phénomène est entretenu par la crise, il la nourrit aussi. Car moins d'acheteurs, c'est bien évidemment une pression plus forte à la baisse des prix.