Cuivre : les géants miniers se rabattent sur l'aluminium

Le cuivre peut être remplacé par l'aluminium, moins cher et moins rare. © effe45 - Fotolia.com

Omniprésent dans l'électronique, les transports ou le bâtiment, le cuivre est en voie d'épuisement : les réserves devraient être réduites à néant dans 38 ans, estiment les experts. La solution de repli  : l'aluminium. Un métal certes plus fragile et moins bon conducteur, mais extrait de la bauxite, dont les réserves excèdent les 29 milliards de tonnes, et qui est facilement recyclable.

Déjà aujourd'hui, de plus en plus d'industriels utilisent l'aluminium comme substitut au cuivre notamment pour les lignes de transmission ou les transformateurs, assure Rusal, le premier producteur mondial. Le groupe développe d'ailleurs des alliages spéciaux, comme l'aluminium-silicone-magnésium, pour répondre à cette demande. Son chiffre d'affaires a bondi de 45% entre 2006 et 2011 et ses concurrents Rio Tinto et Alcoa sont à l'avenant. Seul hic : la production d'aluminium est extrêmement vorace en énergie.

Pause