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Matthieu Cambounet, fondateur de Crystal Science and Technology
Photo © DR
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"J'ai choisi la Chine pour le côté culturel
et son dynamisme. J'adore cette ambiance d'effervescence permanente" |
Après des études d'ingénieur logiciel, Matthieu Cambounet a travaillé pendant
8 ans en France chez Business Object puis Apple France. "Et puis j'ai
eu envie de monter mon entreprise, mais je trouvais qu'il n'y a pas assez de liberté
en France".
"J'ai choisi la Chine pour le côté culturel et son dynamisme. J'étais déjà
parti en vacances à Shanghai, et j'avais adoré cette ambiance d'effervescence
permanente, où les journées font plus de 24 heures."
A son arrivée à Pékin, Matthieu sort beaucoup pour nouer des contacts. Il passe
des petites annonces sur Internet pour avoir des tuyaux. C'est comme ça qu'il
rencontre son associé australien.
"On a démarré avec un premier client, qui nous a fait confiance pour la gestion
de ses notes de frais en outsourcing" explique Matthieu.
Le site Internet du marathon de Paris en trois langues
Sa société est spécialisée en solutions Internet ppen source. Elle propose
toute une gamme de services, particulièrement adaptés aux entreprises internationales
: création d'un site portail corporate, site e-commerce, etc.
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Son profil |
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- Age : 35 ans
- En Chine depuis : septembre 2006
- Création de l'entreprise : 2006
- Chiffre d'affaires : 10.000 euros par mois
sur le début 2007
- Effectifs : 15 salariés, dont 10 Chinois, une Allemande
et des Français
- Site Internet : www.dianjingkeji.com
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"Nous avons par exemple travaillé pour l'organisateur du marathon de Pékin,
un événement très important ici ! On leur a créé une plateforme Internet multilingue,
organisé le marketing online et le suivi de la course" témoigne Matthieu.
"Aujourd'hui nous avons une très bonne réputation. Seuls les marchés publics
restent inaccessibles : ça marche uniquement par "Guanxi" (relationnel)".
"Nos clients chinois sont habitués aux prix
tirés vers le bas. Ils trouvent nos tarifs chers, et ont du mal à comprendre qu'il
faut payer pour avoir de la qualité" |
Lutter contre la concurrence low-cost
Matthieu s'est très vite habitué au mode de vie trépidant à Pékin. "Tous
les restaurants et les magasins sont ouverts 24 h 24 ; on peut aller se boire
un café à 2 h du matin !" raconte-t-il enthousisaste. "Et même avec la
hausse de l'immobilier, j'habite un 150 m² avec gardien et piscine pour le
prix d'un deux pièces à Paris".
Mais ce n'est pas rose tous les jours. "Nos clients chinois sont habitués aux
prix tirés vers le bas. Ils trouvent nos tarifs chers, et ont du mal à comprendre
qu'il faut payer pour avoir de la qualité".
Matthieu se plaint aussi des difficulté à recruter. "Les Chinois ont une fâcheuse
tendance à nous envoyer un CV complètement rocambolesque, surtout concernant leur
niveau d'anglais".
Et après ? "Avec les Jeux Olympiques l'an prochain, on va sûrement avoir pas
mal de boulot ! A moyen terme, je pense rester en Chine, mais c'est sûr qu'un
jour je rentrerai en France. Le côté "Terrasse de café parisien" me manque
"