Trois questions à Véronique Leseur, coordinatrice de l'unité de suivi socio-professionnel de l'institut national du sport (Insep)
Beaucoup de sportifs de haut niveau veulent créer leur entreprise ?
A l'Insep, ils sont quatre à cinq par an. Certains ont déjà une idée quand ils arrivent. Ils nous demandent comment on peut les aider pour le faire. Car souvent les sportifs de haut niveau sont en relation avec des médias et des sponsors. Ils ont besoin de créer une société pour gérer leur image. Les autres qui ont un projet sont souvent des sportifs qui ont déjà un bac+2 ou un bac +3 et ont des idées plus précise de création d'entreprise, souvent liées à leur environnement.
Comment les guidez-vous?
Nous organisons des séminaires de formation, avec des témoignages de sportifs qui ont crée leur entreprise. Nous étudions avec eux la validité de leur projet. Certains l'ont bien avancé, ont fait des études de marché. Ensuite, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris avec qui nous avons développé "envol'sport", propose une expertise et une évaluation. Elle oriente les sportifs vers des formations spécifiques voire accorde des prêts entre 2.000 et 24.000 avant une mise en réseau.
Quels sont les atouts des sportifs pour créer une entreprise?
On incite les sportifs à créer leur entreprise. Quand ils se préparent à de hautes performances, ils apprennent très vite à bien s'entourer. Du coup ils savent attirer des talents pour atteindre un objectif. Mais la création d'une entreprise demande une disponibilité réelle de leur part.
