Le fonds d'investissement social (FISo) devrait survivre à la crise

Sandouville fait partie des bassins d'emploi dont le sort des salariés est pris en charge par le FISo. © Flore Fauconnier / JDN

 Le principe : imaginé par la CFDT et mis sur pied en avril, le FISo finance 20 mesures couvrant tout le champ de la politique de l'emploi. Depuis les conventions de reclassement personnalisé aux contrats de transition professionnelle en passant par le fonds national de revitalisation des territoires et certaines mesures d'indemnisation du chômage. L'Etat l'a doté de 1,3 milliard €.

 Ce qui marche : 183 000 salariés ont bénéficié au premier trimestre du soutien à l'activité partielle. 85 000 conventions de reclassement personnalisées et 8 000 contrats de transition professionnelle ont été signés à la mi-août. Et la hausse des subventions pour des contrats d'accompagnement a permis à 231 000 personnes d'en profiter.

 Ce qui ne marche pas : la formation des demandeurs d'emplois tarde à se mettre en place.

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