Xavier Moreno (Astorg Partners) : "Des activités à finalités sociales"
Créer sa boite : 27 grands patrons révèlent le secteur qu'ils choisiraientJDN. Si vous deviez créer une entreprise, ce serait dans quel domaine ?
Xavier Moreno. J’ai eu la chance d’en créer une il y a 17 ans, Astorg Partners, devenue l’un des leaders du capital investissement en Europe. Mais même si nous nous attachons à favoriser les politiques environnementales, sociales et de gouvernance dans nos participations, sa finalité principale est financière. Le nouveau défi qui me tenterait serait d’inverser les priorités, en créant des activités visant d’abord un impact social sur des personnes ou des zones en difficulté, sous contrainte de performance économique minimale pour assurer leur survie. Le secteur serait indifférent pourvu que ça marche.
Le feriez-vous en France ?
Si la finalité est d’abord sociale, quel autre choix ? Mais mener une expérience parallèle dans un autre pays qui m’est familier, le Portugal, permettrait d’intéressantes comparaisons.
Pourquoi ?
Quand si peu change, malgré l’évidence de tout ce que la France doit faire pour cesser d’entraver les entrepreneurs et décourager la création d’emploi, essayer concrètement de limiter les dégâts, même marginalement, est la dernière option d’espoir collectif avant le repli sur la survie individuelle.
Xavier Moreno. J’ai eu la chance d’en créer une il y a 17 ans, Astorg Partners, devenue l’un des leaders du capital investissement en Europe. Mais même si nous nous attachons à favoriser les politiques environnementales, sociales et de gouvernance dans nos participations, sa finalité principale est financière. Le nouveau défi qui me tenterait serait d’inverser les priorités, en créant des activités visant d’abord un impact social sur des personnes ou des zones en difficulté, sous contrainte de performance économique minimale pour assurer leur survie. Le secteur serait indifférent pourvu que ça marche.
Le feriez-vous en France ?
Si la finalité est d’abord sociale, quel autre choix ? Mais mener une expérience parallèle dans un autre pays qui m’est familier, le Portugal, permettrait d’intéressantes comparaisons.
Pourquoi ?
Quand si peu change, malgré l’évidence de tout ce que la France doit faire pour cesser d’entraver les entrepreneurs et décourager la création d’emploi, essayer concrètement de limiter les dégâts, même marginalement, est la dernière option d’espoir collectif avant le repli sur la survie individuelle.