Trois auto-entrepreneurs qui cartonnent Et maintenant

capture d'écran du site de philippe carrez.
Capture d'écran du site de Philippe Carrez. © Denis Piasentin

On l'a vu, Philippe Carrez est déjà passé à la vitesse supérieure. Depuis février 2011, il est à la tête d'une SAS. L'auto-entreprenariat aura donc duré moins de deux ans dans son cas. Il estime que son entreprise décollera véritablement en 2012. En 2011, "en espérant être pessimiste", il table sur un chiffre d'affaires de 30 à 40 000 euros. Parmi les pistes de développement, il mise sur le créneau de la sécurité en entreprise, où les solutions d'e-learning en 3 dimensions de Suboceana pourraient faire merveille.

Alix Grandel, "ravie" de s'être lancée dans l'entreprenariat, n'a pas pour objectif de "rester ad vitam aeternam auto-entrepreneur. Je me suis lancée dans le but de créer à terme mon entreprise". Mais la jeune femme "considère qu'il faut deux ans pour savoir si une entreprise est viable." Le délai étant passé et la preuve de la viabilité faite, l'échelon supérieur ne devrait donc pas tarder. D'autant que, pour Alix Grandel, "la demande de coaching sera de plus en plus grande avec le temps".

Emma Putaux : "Je n'ai pas l'ambition de créer une entreprise."

Emma Putaux, elle, le dit tout net : "Je n'ai pas l'ambition de créer une entreprise. Les charges faibles et l'absence de TVA du statut me permettent de facturer faiblement, ce qui correspond à ma cible." De son propre aveu "épanouie", avec "l'impression d'être utile", Emma Putaux compte développer son activité de formation dans le cadre de son auto-entreprise et adopter le portage salarial pour ses missions auprès des TPE et PME. En 2011, elle compte bien de nouveau atteindre le plafond de chiffre d'affaires et s'attaquera à son expansion en province en 2012.