Ces entreprises ressuscitées par la reprise L?Etat américain n?est plus actionnaire de Citigroup

la troisième banque des etats-unis n'a pu compter que sur l'etat.
La troisième banque des Etats-Unis n'a pu compter que sur l'Etat. ©  vivalapenler - Fotolia.com

Citigtroup a échappé de peu à la faillite et au dépeçage. La troisième banque des Etats-Unis n'a pu compter que sur l'Etat pour se sortir du mauvais pas des crédits risqués. Les événements se sont accélérés en novembre 2008. En trois semaines, son cours de bourse a chuté de 70%. En plus des 20 milliards de dollars piochés dans le plan de relance américain, l'Etat s'est porté garant de ses actifs à hauteur de 301 milliards de dollars. Et comme cela ne suffisait pas, le Trésor a acquis 7,7 milliards d'actions de la banque en juillet 2009, contre l'injection de 25 milliards de dollars au capital. Au pays du capitalisme triomphant, la première banque de détail américaine avait donc comme premier actionnaire l'Etat.

De dépréciations d'actifs en pertes colossales (27 milliards de dollars en 2008 et 1,6 milliard en 2009), son patron, Vikram Pandit, a restructuré l'entreprise en séparant les activités de trading et de détails. Il a aussi isolé les actifs indésirables et cédé des centaines de milliards d'autres. La banque a ainsi renoué avec les bénéfices en 2010, 10,6 milliards d'euros, et l'Etat américain s'est retiré du capital.