Son ascension, Samuel Esson Jonah la doit à un parcours sans faute entre le Ghana, son pays natal, la Grande-Bretagne, l'ancien empire colonial, et l'Afrique du Sud, la nouvelle puissance régionale.
A l'âge de 20 ans, ce manuvre dans une mine d'or décroche une bourse pour étudier en Angleterre. Il y obtient un troisième cycle en économie minière à l'Imperial College de Londres. A son retour, il réintègre Ashanti, l'entreprise minière ghanéenne fondée en 1897, mais accède aux postes à responsabilité. Entre 1986 et 2004, le premier PDG noir de la compagnie développe l'entreprise, l'internationalise et l'introduit sur les marchés financiers ghanéen, londonien et new-yorkais.
En 2004, lorsque la firme ghanéenne fusionne avec l'Anglogold sud-africaine, Samuel Esson Jonah intègre le management du nouveau groupe avant de fonder Jonah Capital, un fond de private equity basé à Johannesburg. L'un de ses objectifs reste de réaliser une route transafricaine pour assurer le développement du continent noir.
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